A Montpellier, les mesures de confinement boostent les ventes de ce dispositif où l’on peut récupérer ses achats de première nécessité sans croiser personne.

Par Christian Goutorbe
Le 6 avril 2020 à 12h10

Depuis le début de la crise sanitaire due au coronavirus, Ximiti, la supérette automatisée (ouverte 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24) de la place de Strasbourg, à Montpellier (Hérault), bat des records. « On double nos ventes et on était déjà en avance de 20 % sur les objectifs de lancement d’octobre 2019. Avec le confinement, on vend autrement. Beaucoup moins de canettes de boisson énergisante et plus de papier hygiénique ou de paquets de pâtes », analyse Sami Ayadi, le gérant franchisé.

Pour cette supérette, pas de caissière ni de magasin. C’est un distributeur automatique géant qui permet de commander par une application (Ximiti) ou directement en façade de l’établissement. « Derrière la vitrine blindée, un robot prépare la commande et la dépose dans un sas », ajoute Samy, qui estime à 5 000 le nombre de ses clients potentiels.

Valentin, 21 ans, confiné à deux pas du magasin Ximiti, a trouvé son bonheur : un câble d’Iphone. LP/Christian Goutorbe

« Pour le dépannage, c’est vraiment pratique. Ma copine habite le quartier. Je viens régulièrement, même si je regrette que ce concept ne soit pas créateur d’emplois », commente Valentin, 21 ans, salarié dans l’informatique, sauvé de la galère parce qu’il a trouvé chez Ximiti le fameux câble qui permet de recharger son iPhone.

« Depuis le lancement en 2017, les chiffres d’affaires de la douzaine d’établissements sont en progression constante. Et nous poussons nos franchisés à travailler des produits frais, comme à Biarritz où nous proposons des huîtres d’Arcachon. Car notre réserve eet réfrigérée. Et Ximiti a aussi vocation à proposer des productions locales », indique Lionel Hirsch, directeur général Néovendis qui gère douze boutiques (Nîmes, La Rochelle, Biarritz…) en attendant de tisser sa toile dans toutes les villes de France.

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