La petite commune verra à l’automne prochain la mise en place d’une supérette automatique. Une première en Vendée qui doit beaucoup à Nicolas Douteau.

Par Rédaction Les Sables Publié le 17 Août 20 à 15:28 

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Des idées plein la tête. Voilà ce qui caractérise Nicolas Douteau. À l’exemple de Ximiti, magasin automatique de proximité dont bénéficiera la petite commune de Saint-Georges-de-Pointindoux, prochainement. Une implantation qui doit beaucoup à Nicolas Douteau.

Ce dernier est juriste de formation. Trois ans dans un cabinet d’avocat et un temps chez AJP, entreprise spécialisée dans l’implantation d’enseignes commerciales, l’ont convaincu que ses affinités étaient ailleurs, dans « la création de projets industriels et commerciaux à partir de la recherche foncière ».

Il participe ainsi à l’implantation de Decathlon à Olonne-sur-Mer et de KFC à La Roche-sur-Yon. Il devient alors salarié de KFC et intervient dans l’implantation de la chaîne dans le Sud-Ouest où il collabore à des projets épiques comme celui de Dax, devant les arènes, en partenariat avec REDEIM, promoteur commercial qu’il rejoint pour finalement voler de ses propres ailes en créant ADN, sa propre structure.

« J’ai alors continué mon activité, à mon propre compte, au service des groupes industriels vendéens. J’ai été amené à concevoir un projet d’aire de covoiturage à valeur ajoutée, c’est-à-dire enrichi de services additionnels qui répondent aux besoins des usagers : animation, restauration, interventions sur les véhicules, courses, prestations diverses… »

L’accès à ces services sur le lieu de stationnement permettait un gain de temps, une limitation des déplacements et donc une moindre empreinte carbone et finalement une économie. Parmi les services proposés émergeait l’idée de l’implantation d’une petite supérette automatisée…

Une première en Vendée

Freiné dans son projet d’aménagement des aires de covoiturage, il rebondit en imaginant implanter Ximiti dans des lieux insuffisamment desservis en possibilités d’approvisionnement.

C’est le cas à Saint-Georges-de-Pointindoux où aucune épicerie traditionnelle ne serait rentable mais où il existe un besoin de se dépanner sept jours sur sept et 24 heures sur 24.

C’est là la vocation du magasin automatique de proximité d’offrir, à votre porte, un choix parmi 200 références.

« Une société qui évolue »

Certains pourraient regretter la dépersonnalisation des échanges. Billetteries, guichets automatiques, bornes de paiement dans les grandes surfaces, distributeurs, e-commerce… sont les témoins de pratiques commerciales qui s’adaptent aux nouveaux besoins ou les suscitent.

Comme à La Roche-sur-Yon où sur le parking du Decathlon, a été installé un distributeur à bocaux sur le même principe que la supérette automatique qui verra le jour à l’automne à Saint-Georges.

Nicolas Douteau entend pourtant privilégier le maintien d’une certaine activité commerciale en évitant toute concurrence locale.

À Saint-Georges-de-Pointindoux, le mini-market sera installé en octobre près du distributeur de pain… lui aussi automatisé !