Le salon Franchise Expo Paris 2021 a été l’occasion pour le réseau Ximiti de présenter ses perspectives d’évolution. Lionel Hirsch, DG de ce réseau de magasins de proximité automatiques et connectés, a accepté de répondre aux questions de Toute la Franchise. 

« Nous souhaitons doubler notre parc de magasins connectés d’ici 2022 », Lionel Hirsch (DG Ximiti)
Quel est votre concept ? 

Ximiti propose des magasins de proximité connectés, qui constituent une excellente alternative au e-commerce auquel les Français ont tendance à faire de plus en plus appel depuis le confinement. Les consommateurs font leurs courses depuis l’application dédiée ou directement sur place et retirent leur commande à la borne. Les plus grands magasins de l’enseigne disposent de plus de mille références, ce qui offre un large choix à la clientèle. 

Ximiti reste un concept très urbain, ultra compétitif pour les entrepreneurs en termes de temps et de main d’œuvre. 

Quel est l’état actuel de votre développement ? 

Nous avons aujourd’hui 25 magasins et comptons doubler ce parc d’ici 2022. 

Nous venons de nous ouvrir au marché suisse et sommes à l’écoute de toutes les opportunités qui peuvent se présenter à l’international car nous sommes persuadés que ce concept a de l’avenir dans le monde entier. 

Vos magasins sont-ils implantés toujours selon le même modèle ? Dans des grandes villes en priorité ?

Nous avons un concept hyper urbain, mais pas forcément pour des grandes villes. Ximiti est adapté pour des zones de chalandise de 15.000 habitants environ puisqu’il faut compter le passage de 70 clients par jour en moyenne pour le commerce marche. 

Nos magasins sont vraiment là pour pallier les commerces traditionnels lorsqu’ils ferment. 70% du chiffre d’affaires est réalisé après 18h ; le reste se fait à midi et pendant les week-ends. 

Quel est le profil du créateur idéal pour vous ? 

Il n’y en a pas vraiment ! Le seul point indispensable, c’est d’être un commerçant dans l’âme. Pour le reste, il s’agit souvent d’entrepreneurs qui recherchent une activité complémentaire et savent qu’en ouvrant un magasin de ce type, ils prennent un risque limité. Ils se disent « Je tente d’abord et on verra ce que ça donne ! » Résultat, à La Rochelle, notre franchisé a ouvert trois magasins en trois ans ! 

Comment expliquez-vous le succès de votre concept ?

Du côté des chefs d’entreprise, c’est un concept livré clé en main pour 150.000 à 200.000€ d’investissement, avec un chiffre d’affaires d’environ 200.000€ au bout de deux ans d’activité, et même plus quand la vente d’alcool sera autorisée dans nos magasins. L’exploitation en elle-même demande très peu d’investissement personnel puisqu’il suffit de s’occuper de la mise en rayon des produits, ce qui peut se faire à n’importe quel moment. C’est donc très rentable !

Pour les consommateurs, l’intérêt est évident : c’est un gain de temps considérable et une liberté inégalée. Ils peuvent faire leurs courses au moment où ils le souhaitent, sans se préoccuper de l’heure d’ouverture du magasin. 

Le choix est tout de même forcément plus limité que dans un magasin physique ?

Nos plus grands magasins disposent de plus de mille références, ce qui constitue quand même un panel de produits très larges pour les clients. Et comme chaque franchisé est libre de choisir les articles qu’il souhaite mettre en vente dans son magasin, l’offre est vraiment adaptée à la demande locale. Les circuits courts sont privilégiés et un magasin en bord de mer proposera sans souci des articles pour la pêche par exemple alors qu’un autre implanté au cœur d’une station service va faire la part belle aux bidons d’huile et produits de lavage en marge de l’alimentaire. Nous sommes vraiment un commerce de proximité qui s’adapte à sa clientèle !

De Sandrine Cazan. Publié le 10/10/2021 14:36 – FRANCHISE MAGASIN